Le Prunus persica Charles Ingouf est une variété ancienne à floraison demi-précoce, très productive. C’est une variété vigoureuse, rustique et autofertile, assez sensible à la cloque du pêcher. Elle produit abondamment des fruits d’un gros calibre, de forme arrondie, à la peau peu duveteuse, rouge pourpré. Sa chair blanche est fine, fondante, juteuse, très sucrée et parfumée. La récolte s’effectue vers mi-juillet à début août et les fruits se consomment au fur et à mesure de leur maturité. Sensible aux gelées printanières, ce pêcher préfère une exposition chaude, ensoleillée et protégée. Il s’accommode d’une terre ordinaire, filtrante, profonde et riche, mais non calcaire et sans humidité stagnante.
Le Prunus persica (Pêcher commun) est un arbre fruitier appartenant à la famille des Rosacées qui trouve ses origines en Chine dans les régions du Sichuan et du Guizhou vers l’an -500 avant notre ère. Son apparition en Europe se fait au VIᵉ siècle et connait un fort développement au XIXᵉ siècle. À partir de là, de nombreuses sélections visant à améliorer les qualités gustatives du fruit vont avoir lieu.
La variété Charles Ingouf est issue d’un semis et a été obtenue à Troyes par les Pépinières Baltet en 1896, elle porte le nom du comptable de la pépinière de l’époque. C’est un petit arbre fruitier à la charpente assez érigée pouvant atteindre 3 à 4 mètres de hauteur, pour 3 mètres de diamètre environ. Son port convient bien aux formes basses (en gobelet) ou palissées. Son feuillage est composé de feuilles lancéolées de 8 à 15 cm de long pour 3 à 4 cm de large, crénelées et gaufrées sur la bordure, vert franc, prenant des teintes automnales jaune orangé en automne avant de tomber. Les feuilles sont légèrement odorantes et diffusent un doux parfum d’amande. Début avril, les fleurs roses, de 2 à 3 cm de diamètre, apparaissent en solitaires, avant les feuilles sur les rameaux de l’année précédente. Elles peuvent être détruites par le gel à partir de -2 à -3 °C. C’est une floraison remarquablement décorative au printemps, et particulièrement mellifère et nectarifère. C’est un arbre rustique jusqu’à -15 °C, craignant toutefois les gelées tardives printanières qui endommagent ses fleurs et compromettent la fructification. Variété autofertile, ne nécessitant pas d’autres pêchers à proximité pour être pollinisée.
Le Prunus persica Charles Ingouf est une variété très fertile, à la mise à fruits rapide. La récolte des fruits commence vers mi-juillet et s’échelonne jusqu’à début août au fur et à mesure de leur maturité. Les pêches étant très fragiles, elles se récoltent à la main avec délicatesse. Les fruits se consomment dès la récolte. C’est une pêche d’un très gros calibre, pouvant atteindre 200 à 280 grammes, à la peau peu duveteuse, rouge pourpré. Sa chair blanche est fine, fondante, juteuse, très sucrée et parfumée. Savoureuse et délicieuse, la pêche se consomme nature dès la cueillette. C’est un fruit idéal pour la confection des compotes, glaces et sorbets, tartes, pâtisseries, salades de fruits ou composées, en accompagnement de plats salés à base de viandes (canard, lapin, poulet, …) ou de poissons (saumon, cabillaud, …). Elle est parfaite également pour la confection de jus ou de fruits aux sirops.
Riche en eau, la pêche rafraîchit et désaltère. Très charnue, elle procure une grande satiété. Peu calorique, elle est bien pourvue en potassium, magnésium et phosphore, avec un apport non négligeable de fer. Sa contenance en vitamines C et B, en antioxydants et en fibres fait de la pêche un atout santé. Elle est tonique, énergisante et réhydratante. Les fruits peuvent être conservés une semaine dans un endroit frais, à l’abri de la lumière.
Dans la catégorie des Pêchers – Nectariniers, le Prunus persica Charles Ingouf est une variété reconnue pour la qualité gustative de ses fruits. Elle préfère une exposition en plein soleil, à l’abri des courants d’air et des vents froids. Une exposition sud-est ou sud-ouest lui convient parfaitement bien. Dans les régions qui connaissent fréquemment des gelées printanières tardives, le pêcher pourra être palissé contre un mur exposé au sud. Très populaire, grâce à ses fruits, le pêcher trouve toute sa place au jardin pour le plaisir des petits et des grands. Avec une très large gamme de variétés, il est facile de dénicher celle qui correspond le mieux à ses envies.
Arbre fruitier de la famille des Rosacées, le pêcher (Prunus persica) bénéficie de plus de 300 variétés qui se distinguent par leur épiderme, velouté ou lisse, par leur noyau libre ou non, leur chair blanche, jaune ou presque rouge. Très anciennes, locales ou issues d’hybridations, ces variétés de pêches se classent essentiellement en quatre catégories : la pêche classique, la pêche pavie, la nectarine et le brugnon.
Toutes sont originaires d’Asie puis ont transité par la Perse au gré des convois de caravanes pour finalement arriver sur le pourtour méditerranéen où elles ont trouvé un climat favorable à leur culture. Le pêcher apprécie en effet les régions au climat doux, et en particulier le pourtour méditerranéen, où il fructifie en abondance. Ailleurs, il peut pousser mais les gelées printanières tardives risquent de compromettre sa floraison et par là même sa fructification.
La fructification du pêcher peut être compromise par les gelées tardives printanières
Pour autant, le pêcher peut être cultivé au nord de la Loire, en espalier contre un mur exposé au soleil ou en pot. Mais la fructification n’est jamais assurée… On pourra profiter de la jolie floraison blanche ou rose du pêcher qui intervient aux prémices du printemps et jusqu’à la mi-avril suivant le climat.
Doté d’un port étalé, le pêcher pousse dans des sols ordinaires, bien drainés et profonds. De croissance rapide, autofertile, il fructifie pendant 15 à 20 ans. Il aura besoin de tailles régulières et de quelques soins pour prévenir les quelques maladies auxquelles il peut se montrer sujet.
Port
Fruit
Floraison
Feuillage
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persica
Charles Ingouf
Rosaceae
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