Meilleures Ventes Clématite – Clematis alpina Ocean Pearl

La Clématite alpina ‘Ocean Pearl’ est une variété de clématite des Alpes exceptionnelle par sa floraison en petits pompons réguliers ou ébouriffés dont le coloris varie selon les fleurs. Entouré de 4 tépales bleus s’affiche un coeur bien double qui sera soit d’un jaune crémeux, soit d’un bleu lavande poudré. Cette jolie nouveauté, encore peu répandue en France, est une plante solide et rustique, de taille modeste, qui fleurit au début du printemps puis s’orne d’une jolie fructification argentée et plumeuse jusqu’en été. C’est une grimpante qui préfère souvent courir sur les plantes qui l’environnent : elle constitue une excellente compagne pour de nombreux arbustes à fleurs. 

Les Clématites (Clematis) forment un genre de la famille des Renonculacées. Il comprend environ 30 espèces de vivaces herbacées à souche ligneuse et de  plantes grimpantes, semi-ligneuses, persistantes ou caduques. On les trouve dans les deux hémisphères, notamment en Europe, dans l’Himalaya, en Chine, en  Australie, en Amérique du Nord et centrale.

La Clematis ‘Ocean Pearl’ est un cultivar issu de la Clematis alpina (section Clematis Atragene), introduite en Angleterre vers 2005. Ce semis de la variété ‘Frankie’ est la seule variété de cette catégorie à produire une floraison très double. Elle appartient au Groupe 1 (clématites à floraison précoce) des Clématites qui en comporte 3. C’est une plante vivace semi-ligneuse et grimpante, qui atteindra 2.50 m à 3 m de hauteur, pour un étalement de 1m. Les groupes sont définis en fonction des exigences de culture.

La clématite ‘Ocean Pearl’ porte des fleurs retombantes, de 5-8 cm de diamètre, à l’aisselle des feuilles, sur les pousses de l’année précédente. Elles éclosent à partir du mois d’avril si le temps est clément. Les fleurs, bisexuées, sont solitaires. Elles ne possèdent pas de pétales mais présentent 4 longs tépales  effilés et pointus. Au centre de certaines corolles se trouvent de nombreuses staminodes jaune pâle plus courtes que les tépales (étamines stériles à l’allure de pétales disposées en pompons), soit des staminodes bleu lavande  de taille variable conférant à la fleur un aspect un peu hérissé. La floraison est suivie de fruits plumeux, décoratifs, gris argenté. Les feuilles, d’un vert assez clair, parfois opposées, parfois alternes, glabres, sont simples, tripalmées, avec le bord irrégulièrement découpé. Cette clématite s’accroche au support ou à la plante hôte par le biais de pétioles transformés en vrilles.

Les pompons lavande de cette clématite s’associent à merveille avec les floraisons jaunes, blanches ou roses ainsi qu’aux feuillage pourpres. Comme elle aime se faufiler dans les arbustes, ont peut la planter près d’un Kerria japonica à pompons jaunes, d’une spirée Van houttei, d’un Prunus à fleurs roses ou d’un pommier d’ornement par exemple. Elle se faufilera avec enthousiasme dans le feuillage pourpre d’un Cotinus Royal Purple, d’un noisetier pourpre, d’un sureau Black Lace…

Le nom “clematite” vient du grec “klema” = sarment de vigne, car ses vieilles tiges en ont l’aspect ligneux et tourmenté avec des exfoliations liégeuses. Une demi-douzaine de clématites spontanées poussent en France (sans compter celles cultivées dans les jardins). Parmi elles, la Clématite des Alpes (ou Atragène des Alpes), et la clématite des haies (Clematis vitalba), dont les feuilles fraîches sont très vésicantes: en effet, par simple contact, en les broyant, des “brûlures” apparaissent sur la peau. Autrefois, les mendiants professionnels frottaient la clématite des bois (“herbe aux gueux”) sur leurs plaies pour créer des ulcères superficiels et étendues, le but étant d’apitoyer les donateurs.