Le Clianthus puniceus ‘Kaka King’ doit son nom à ses grandes fleurs rouges dont la forme rappelle celle du bec du kākā, un perroquet néo-zélandais. Cet arbuste frileux d’une grande valeur ornementale se cultive en pleine terre dans nos régions les plus douces et constitue partout ailleurs une très belle plante de terrasse ou de balcon, à remiser l’hiver. Ses longues tiges sarmenteuses portent au printemps des grappes de fleurs pendantes arborant de grands pétales d’un superbe rouge corail, d’aspect fortement exotique. Son feuillage finement découpé en folioles à revers soyeux rappelle sa parenté avec les glycines ou les pois. Pour réussir sa culture, offrez-lui du soleil et de la douceur en hiver, un sol plutôt calcaire, fertile, drainé, mais frais en été.
Le Clianthus puniceus (synonyme Donia punicea) appartient à la récente famille des Fabaceae, ou légumineuses. A ce titre, cet arbuste est capable de fabriquer au niveau de ses racines l’azote indispensable à sa croissance, ce qui lui confère une excellente adaptation aux sols pauvres. Il est originaire de l’île Nord en Nouvelle-Zélande, où on le nomme couramment ‘Kakabeak‘. Son environnement naturel est constitué de falaises sur lesquelles il ancre ses racines, mais aussi des abords des cours d’eau et des lisières ou clairières forestières dont il apprécie les sols caillouteux. Cette plante magnifique, bien qu’assez couramment cultivée, est menacée d’extinction dans sa contrée d’origine. Rustique jusqu’à environ -6.5°C en sol drainé et en situation abritée, ce Clianthus supporte une vaste gamme de sols, y compris basiques, s’ils restent suffisamment frais en été.
Le cultivar ‘Kaka King’ a été sélectionné pour la belle couleur rouge vif de ses fleurs. Il s’agit d’un arbuste grimpant ou rampant constitué de longues tiges très souples pouvant atteindre 4 m, qu’il est préférable de palisser. A défaut, il formera une masse buissonnante haute et large de plus de 2 mètres. Sa croissance est plutôt rapide. Les feuilles persistent en hiver en climat doux ou en serre froide. Longues de 15 cm, elles sont composées de nombreuses petites folioles régulières, d’un vert pâle à vert-gris, à revers soyeux. La floraison a lieu généralement de mars à mai, mais parfois jusqu’en septembre selon le climat. Ce sont des grappes de grandes fleurs paraissant à l’aisselle des feuilles, longues de 10 à 15 cm, suspendues à des pédoncules. Ces fleurs montrent deux carènes ou pétales en forme de faux, les ‘pinces de homard’, longues de 5 à 7 cm. Les fleurs laissent place à des gousses vertes qui s’ouvrent à maturité sur de grosses graines noires.
Le Clianthus puniceus Kaka King exprimera toute son originalité comme arbuste isolé, intégré à un décor exotique dans un jardin de climat doux. Sa faible rusticité permet une culture en pleine terre en zone 9, en situation abritée. Les jardiniers plus continentaux le cultiveront dans un grand pot à remiser l’hiver dans un local frais et très lumineux, car il déteste les atmosphères trop chauffées et trop sèches. Une plante en pot ou en bac supportant toujours beaucoup moins le manque d’eau que son homologue qui pousse en pleine terre, l’arrosage devra être suivi durant toute la belle saison, mais réduit en hiver. On pourraît l’associer par exemple à un Boronia heterophylla qui aime les mêmes ambiances ou encore à un Jacaranda mimosifolia, à floraison printanière et automnale.
Bec de perroquet, Pince de Homard et… même Kaka beak dans son pays natal ! Tant de drôles de noms pour une plante à la floraison si particulière : le Clianthus puniceus. Le clianthe est un arbrisseau sarmenteux (qui produit de longues tiges) dont la floraison étonnante, intervenant entre mars et juillet, est si étrange qu’elle rappelle tantôt un bec de perroquet, tantôt des pinces de homard. Une véritable petite curiosité botanique !
Appartenant à la famille des Fabacées (anciennement famille des légumineuses), la Pince de homard possède un feuillage semi-persistant, découpé de nombreuses folioles. L’arbrisseau forme, si on le laisse tranquille, un buisson de 2 m en tous sens, mais on peut palisser ses longs sarments sur un mur en guise de plante grimpante aussi originale que spectaculaire.
L’arbuste n’est pas délicat à cultiver en pleine terre dans les régions aux hivers doux (-5 °C minimum) comme la côte atlantique ou le bassin méditerranéen. Il convient seulement de prendre en compte quelques besoins importants de la plante : un sol pas trop riche qui reste un peu humide sans excès, même en été, et surtout très bien drainé. Pour le reste, une exposition au soleil s’il ne fait pas trop chaud ou, à défaut, une place à la mi-ombre, lui siéra parfaitement.
Le Bec de perroquet peut aussi être adopté en pot dans les autres régions aux hivers plus rigoureux. Dès les premiers frimas, on rentrera le pot dans un endroit hors gel, frais et lumineux.
Clianthus puniceus
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