Le Ginkgo biloba Globus, avec son port particulièrement compact, est une variété d’arbre aux 40 écus très bien adaptée aux jardins de taille modeste et à la culture en bac. Cet arbuste forme lentement un gros buisson bien arrondi qui s’habille de belles feuilles en éventail caractéristiques de l’espèce, mais de grande taille. Elles prendront une couleur dorée exceptionnelle en automne. Comme tous les Ginkgo, ‘Globus’ résiste parfaitement à la pollution urbaine et aux fortes gelées.
Le Ginkgo biloba, que l’on appelle aussi parfois ‘Cheveux de Vénus’ par allusion à la forme de ses feuilles, et à ses nervures semblables à des capillaires, est un arbre très primitif de la famille des ginkgoales, aujourd’hui pratiquement éteinte. Ce fossile vivant qui ne porte pas de fleurs atteint normalement jusqu’à 24 m de hauteur, montre un port érigé dans sa jeunesse puis plus étalé avec les années, mesurant jusqu’à 9 m de diamètre. Cet arbre majestueux, originaire de Chine, a aujourd’hui (et sans doute depuis longtemps) disparu dans son milieu naturel. Il ne doit sa survie qu’à l’admiration et au respect qu’il inspire depuis de nombreuses générations à l’espèce humaine, qui continue de le planter et de le multiplier dans ses plus beaux parcs.
‘Globus’ est une variété horticole récente, sélectionnée pour sa végétation très compacte et de forme globuleuse. Il s’agit d’un cultivar mâle, qui ne produit pas de fruits. C’est un petit arbre buissonnant, ramifié dès la base. A l’âge de 15 ans, il ne dépassera pas 2.50 m en tous sens. Son branchage est compact, et ses jeunes pousses sont épaisses. Ses feuilles caduques, tombent en automne. Elles sont arrondies, en forme de cornet, d’un vert clair, prennent en été de jolis reflets bleutés, puis une intense couleur jaune doré en fin de saison, avant de tomber. Elles évoquent par leur dessin un éventail et mesurent de 8 à 12 cm de large, elles sont plus grandes que celles du type. Ce petit arbre possède un système racinaire étalé, et se développe assez lentement les 10-12 premières années de sa vie, un peu plus vite ensuite.
On plantera le Ginkgo ‘Globus’ dans un grand bac près de l’entrée, sur la terrasse, ou bien de façon isolée sur une pelouse, où il deviendra un point focal une bonne partie de l’année. Son graphisme s’intègre particulièrement bien dans les décors japonisants, exotiques ou contemporains. On peut aussi l’associer à des érables du Japon de taille modeste, à l’hortensia à feuilles de chêne, au Berberis pourpre… C’est également un beau sujet pour un jardin citadin ou une terrasse tropézienne.
Bizarement, et en dépit de ses feuilles caduques, le Ginkgo biloba est un conifère d’un point de vue botanique. C’est un arbuste très rustique. Il est également très résistant. Il fut l’un des rares à avoir survécu à la bombe Hiroshima en 1945 !
C’est la plus ancienne espèce d’arbre qu’on trouve sur Terre : datant de 300 millions d’années, il a survécu à tous les cataclysmes que la Terre a connus. Cet arbre aux mille écus vit depuis des milliers d’années dans les Monts Tianmushan dans le sud-est de la Chine. Il fut réimplanté en Europe au XVIIIe siècle. D’une exceptionnelle longévité, le Ginkgo est aussi une plante médicinale dont le feuillage est utilisé pour réduire les symptômes de la maladie d’Alzheimer.
Bien que proche botaniquement des conifères, le Ginkgo biloba ou « arbre aux quarante écus » est un arbre à feuillage caduc. Il est le dernier représentant encore en vie de sa famille, les ginkgoacées.
Proche des conifères par ses fleurs, ressemblant à un « simple » arbre caduc par ses feuilles et muni d’un mode de reproduction qui s’apparente à celui des fougères, le Ginkgo biloba est vraiment une curiosité botanique.
On le plante au jardin en isolé pour son feuillage graphique arborant une belle couleur jaune doré en automne. Mais on l’utilise aussi beaucoup en bonsaï ou en collection de mini-conifères (pour rappel ce n’en est pas un !) pour les cultivars nains, véritables bijoux végétaux.
Le Ginkgo biloba est un arbre d’une résistance remarquable. Il ne connaît pas de maladies ou prédateurs connus et il résiste admirablement à la pollution. C’est d’ailleurs le premier arbre qui a repoussé après l’explosion nucléaire à Hiroshima !
Port
Feuillage
Botanique