Le Phormium hybride Margaret Jones est une variété de Lin de Nouvelle-Zélande encore peu diffusée, parmi les plus belles qui soient. Il suffit de l’apercevoir dans toute sa splendeur, en pleine lumière, pour la convoiter: elle déploie un magnifique feuillage semblable à de longs rubans aux tons rose et bruns, aux reflets pourpres et au fini satiné, Elles sont rassemblées en une grande touffe légèrement évasée, dotée d’un port magnifique, à la fois érigé et aimablement anarchique. Offrez à cette fabuleuse vivace un sol profond, fertile, et la douceur d’un jardin côtier. Rustique jusqu’à -8/-10°C, assez résistante à la sécheresse une fois bien installée, elle se plaira aussi dans un grand pot partout ailleurs.
Le Lin de Nouvelle-Zélande ‘Margaret Jones’ appartient à la famille des agavacées. C’est une variété récente issue du Phormium cookianum ou lin des montagnes, et du P. tenax, la plus grande des deux espèces néo-zélandaises. Cette superbe vivace rhizomateuse se développe en large touffe non traçante. De port à la fois érigé et arqué, elle atteint en moyenne 95cm de hauteur en fonction des conditions de culture, pour un étalement de 80 cm, voire davantage en sol fertile et frais. Les feuilles sont larges de 4 à 5cm, longues de 1,20m, un peu raides mais légèrement arquées et pointues à leur extrémité. Leur coloris, d’un rose-orangé à rose pourpré au centre, est marginé de bronze et de brun, prenant un ton plus brun en fin de saison et en hiver. Des tiges florales hautes de 1,50m au minimum paraissent de mai à juillet, selon le climat, surplombant la touffe de feuillage. Elles sont vertes teintées de pourpre, sous la forme d’épis de fleurs courbées, en forme de tube, qui prennent une teinte plus ou moins rouge vif à maturité. Cette floraison attire certains oiseaux et de nombreux insectes butineurs.
Ce Phormium est une plante d’une grande valeur ornementale, faite pour les grands massifs ou les grandes rocailles en climat doux. Utilisé en isolé ou planté par groupe, il structure l’espace et donne un charme très exotique au jardin. Il sera mis en valeur par des plantes couvre-sol comme les érigérons, les romarins rampants, les alchémilles ou les fétuques bleues. Comme les grandes graminées, c’est aussi une merveilleuse vivace pour un jardin moderne aux lignes sobres, à installer par exemple sur un lit de galets. En région froide, on pourra l’installer dans un très grand pot sur la terrasse ou le balcon, pour admirer sa prestance à la belle saison, et l’hiverner hors gel, dans une serre froide ou une véranda peu chauffée. Dans un jardin urbain, il adoucira les structures en béton. Pour une ambiance exotique et contrastée, on peut l’associer par exemple au Leptospermum scoparium, une boule rose à rouge fleurie en été, l’Helichrysum rosmarinifolium ‘Silver Jubilé’, au Pittosporum tenuifolium Tom Thumb, ou encore à l’Olearia macrodonta ‘Major’, des plantes également venues d’Océanie, parfaites comme lui en bord de mer.
Les Maoris utilisent les Phormium comme nous utilisons le lin, pour ses fibres que l’on exploite dans l’industrie textile. De cette aptitude leur vient sans doute le nom vernaculaire de ‘Lin de Nouvelle-Zélande’.
Attractif toute l’année, le Phormium ou Lin de Nouvelle-Zélande est une belle vivace persistante aux allures particulièrement exotiques. Ses feuilles en forme de glaive, dressées vers le ciel, offrent au jardin tout au long de l’année, y compris lorsque le Lin de Nouvelle-Zélande est en fleur, une ambiance dépaysante très en vogue ces dernières années.
Sorti des massifs de bords de mer où il semblait cantonné, ce chouchou des paysagistes, devenu la plante tendance des jardins d’aujourd’hui, est incontestablement la pièce maîtresse pour une grande rocaille exotique ou dans les décors épurés, minéraux ou contemporains.
Lin de Nouvelle-Zélande panaché ou Lin de Nouvelle-Zélande pourpre ou rouge, qu’il soit utilisé en isolé ou planté par groupe, le Phormium structure l’espace et apporte verticalité et exotisme à tous les décors, des plus luxuriants aux plus sobres.
Cette plantureuse vivace très graphique, mais sensible au gel, préférant les climats humides et doux de nos côtes atlantiques, est idéale dans les jardins épargnés par les fortes gelées. Partout ailleurs on la cultivera, dans un grand pot, que l’on rentrera en hiver dans la véranda ou la serre.
Peu sujet aux maladies, résistant à la sécheresse passagère une fois bien installé, dans un sol drainé, frais et fertile, le Lin de Nouvelle-Zélande est bien peu exigeant. Il fait partie des plantes les plus résistantes aux embruns, au vent violent et au sel.
Le phormium tenax présente-t-il une plus belle résistance au froid que le Phormium cookianum ? Comment tailler ou couper un phormium ? Découvrez tous les secrets de culture de nos Lins de Nouvelle-Zélande.
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