L’Hibanobambusa tranquillans Shiroshima est sans doute l‘un des plus beaux petits bambous à feuillage panaché, ses longues feuilles vert clair fortement striées de blanc-crème sont aussi éclatantes que lumineuses tout au long de l’année. De stature modeste, dressé mais buissonnant et très dense, ce bambou cumule les qualités de ses deux parents, alliant le beau feuillage du Sasa aux cannes plus épaisses du Phyllostachys. Résistant au froid, tolérant la sécheresse et indifférent à l’exposition, il est facile à cultiver dans toutes nos régions. ‘Shiroshima’ permet de créer une haie brise-vue ou brise-vent aussi belle qu’efficace et ne démérite pas en touffe isolée dans un petit jardin. Son caractère traçant nécessite toutefois la mise en place d’une barrière anti-rhizomes.
L’Hibanobambusa tranquillans, parfois appelé Bambou Hibano, est une plante de la famille des poacées, une sorte de graminée à tiges ligneuses qui se développe à partir d’une souche rhizomateuse traçante. Chez ce type de bambous, les rhizomes se développent à la périphérie de la souche qui s’élargit rapidement en colonisant le terrain sur de vastes espaces. L’Hibanobambusa tranquillans est probablement issu d’un croisement spontané qui a eu lieu au Japon. Ce bambou hybride est l’un des plus robustes, il résiste à des températures de l’ordre de -18 à -20°C et s’avère peu difficile vis à vis du sol comme de l’exposition.
Le cultivar Shiroshima, introduit en Europe dans les années 1970, a été sélectionné pour son feuillage panaché et son développement plus réduit. La plante affiche un port à la fois dressé et très buissonnant. Sa croissance est assez rapide, il développe à partir de ses rhizomes des cannes solides et rectilignes que l’on appelle des chaumes. Elles mesurent environ 1 à 2 cm de diamètre, et peuvent atteindre 2 à 3 m de hauteur selon les conditions de culture, une plante cultivée en pot se développera moins qu’en pleine terre. Ces cannes sont lisses, cannelées, de couleur verte, parfois légèrement striées de blanc-crème. Les gaines qui recouvrent les jeunes tiges sont brunes et caduques. Le feuillage est abondant, très persistant: il reste éclatant même lorsque l’hiver est froid et sec. Chez ce bambou, les feuilles sont deux fois plus longues et plus larges sur les chaumes de l’année que sur ceux de l’année précédente. Les feuilles panachées sont effilées à leur extrémité, longues de 15 à 20 cm et larges de 4 à 5 cm, légèrement retombantes. Particulièrement panachées en hiver, elles s’ornent au printemps d’un liseré rose du plus bel effet.
Star des jardins d’inspiration asiatique, le bambou sied à de nombreux styles, du plus contemporain au plus exotique, en passant par les jardins naturels, les décors zen ou les jardins d’eau. Planté en masse, le bambou Hibano permet de créer rapidement un écran très dense ou de petites forêts très dépaysantes, sa densité apporte de la luxuriance au moindre décor. Le pouvoir occultant de son feuillage et sa croissance rapide font de lui un excellent candidat pour gommer un vis-à-vis génant ou créer un coupe-vent efficace. Sa présence est telle que vous pourrez le planter en isolé, en lui laissant suffisamment d’espace pour qu’il exprime toute sa générosité. Son caractère traçant impose toutefois que l’on respecte une certaine distance avec des plantes voisines qu’il aurait tendance à submerger. La culture de l’Hibanobambusa Shirishima est possible en bac, mais déconseillée sur le long terme, toujours en raison de son caractère traçant.
Avec leur feuillage graphique et persistant, bruissant au moindre souffle de vent, leurs cannes ou chaumes colorés robustes et rectilignes, les bambous structurent le jardin même en hiver, en y apportant une note extrêmement exotique, zen ou contemporaine toute l’année.
Du bambou en pot au bambou géant, en passant par le bambou nain, le terme bambou, s’il évoque aux amateurs de cuisine asiatique un restaurant à Paris, regroupe une immense diversité de genres, d’espèces plus ou moins envahissantes et de variétés de plantes. Oubliez le « Lucky Bambou » ou « bambou de la chance » (Dracaena sanderiana) des fleuristes et le Bambou sacré (Nandina domestica) : malgré leur nom commun, ils n’ont rien à voir avec le genre !
Qu’ils soient bambous traçants comme les Phyllostachys, peu traçants ou non traçants (cespiteux) comme les Fargesia, tous composent des scènes hautement exotiques.
Au jardin ils s’installent vite, dotés d’une croissance fulgurante ils forment rapidement de belles haies brise-vue ou brise-vent, des écrans végétaux anti-bruit, des forêts dépaysantes, des massifs légers mais structurants ou des couvre-sols foisonnants. Les bambous nains font également merveille en haie basse, en couvre-sol ou cultivés en pot sur une terrasse ou un balcon. En prime les bambous secs serviront de tuteurs à vos clématites ou dahlias.
Ils se plaisent au soleil non brûlant, comme à l’ombre, en tout sol restant frais.
Ne vous fiez pas à leur allure de plante tropicale : s’il y a quelques espèces frileuses (-10°C), la plupart des bambous se montrent capables de résister à des gelées parfois jusqu’à -25°C et s’acclimatent dans toutes les régions.
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