Le Ziziphus jujuba ‘Li’ est un excellent cultivar de Jujubier sélectionné en Chine pour sa vigueur, sa mise à fruits rapide, sa végétation presque sans épines et ses fruits de très gros calibre. L’arbre au port étalé dont les branches ploient souplement sous le poids des fruits est aussi ornemental que gourmand. Ses jujubes sont plus ou moins rondes, de bonne qualité gustative, avec un noyau minuscule et tendre voire pas de noyau du tout. Elles peuvent se consommer lorsqu’une partie de la peau est encore jaunâtre, à maturité complète lorsqu’il est de couleur brun-rouge, ou même flétries, ce qui modifie peu leur saveur. C’est une variété très sensible à la mouche méditerranéenne, tout comme la variété provençale. Plantation en automne pour une récolte de septembre à novembre à partir de la 2ᵉ année. Le jujubier a besoin de longs étés chauds pour bien fructifier, il résiste à -15°C en pointe et supporte très bien la sécheresse estivale.
Traitez impérativement contre la mouche méditerranéenne des fruits, sous peine de voir la récolte totalement anéantie. Pour cela, vous pouvez utiliser des pièges sans danger pour la biodiversité.
Le Ziziphus jujuba est un petit arbre à rameaux et feuillage épineux que l’on retrouve à l’état spontané de la Chine à l’Asie mineure, le plus souvent sur sol très calcaire, sec, à tendance argileuse. Il fait partie de la famille des rhamnacées, c’est un cousin du Rhamnus alaternus (alaterne), de la bourdaine (Nerprun purgatif), mais aussi des céanothes. Il s’agit d’une plante hermaphrodite et autofertile, capable de vivre de nombreuses années au jardin. Le jujubier possède un système racinaire puissant, à la fois profond et très étendu : un vieux sujet est capable, lorsqu’il est taillé à ras du sol, de produire de nombreux rejets émergeant à plus de 10 m de la souche, dont il est difficile de se débarrasser. Cette caractéristique, peu appréciable dans un petit jardin, est précieuse pour constituer des taillis impénétrables ou des haies défensives très dissuasives en limite d’une grande propriété.
Le jujubier ‘Li’ est un petit arbre à tronc unique qui développe une couronne buissonnante et large soutenue par des rameaux assez souples, plus ou moins retombants. De croissance assez rapide, il atteindra environ 6.50 m de hauteur pour 4 m d’envergure, selon les conditions de culture. Son écorce prend avec l’âge une teinte très sombre et un aspect très rugueux. Ses rameaux peu épineux, de couleur brun foncé, portent, au bout de courts pétioles, des petites feuilles lancéolées, coriaces, finement dentées en bordure, longues de 2 à 5 cm, marquées par 3 nervures. Le limbe est luisant sur le dessus. La floraison a lieu de juin à août, selon le climat, sous forme de minuscules fleurs jaunâtres à verdâtres, dépourvues de pétales, regroupées en petites grappes à l’aisselle des feuilles. Elles sont peu visibles mais agréablement odorantes, attirant de nombreux insectes butineurs. Aux fleurs succèdent les fruits, sur des sujets âgés de 3 ans au minimum. Ce sont des drupes ovoïdes et charnues qui mesurent 4 à 5 cm de diamètre. Leur couleur passe du vert clair au rouge brunâtre à maturité. La pulpe qui entoure un noyau dur est abondante : lorsque le fruit est blet, elle a la consistance de celle de la date et une saveur sucrée un peu fade.
En climat favorable, le jujubier Li se plante dans un verger, mais aussi au jardin d’ornement, en compagnie du grenadier à fruits, de l’olivier, du figuier et de la vigne. Si on ne le cultive pas que pour ses fruits, il est parfaitement possible de l’intégrer à une haie vive ou défensive, où il tiendra compagnie à l’aubépine, au Pyracantha, au cognassier du Japon et à des rosiers bien armés comme le Rosa rugosa ou le grimpant ‘Mermaid’. Toutes ces plantes sont vraiment peu exigeantes, parfaitement autonomes une fois établies, ornementales et précieuses pour la biodiversité.
Les grenadiers constituent l’emblème des civilisations méditerranéennes depuis les Égyptiens au même titre que l’olivier et le palmier dattier. Ils forment des arbustes atteignant 3 à 5 m de hauteur se transformant avec l’âge en petits arbres trapus à troncs tortueux capables de vivre deux siècles.
Les grenades aux baies translucides, juteuses et sucrées couleur sang enveloppées d’une « coque » assez coriace participent à leur succès, cependant chez les grenadiers à fleurs, c’est la floraison qui nous intéresse. Ces cultivars présentent des fleurs souvent doubles qui ont l’aspect des fleurs en papier crépon chiffonné, orange vif, saumonées ou flammées de blanc, qui se renouvellent durant tout l’été n’engendrant pas ou peu de fruits. Certains cultivars produisent de petits fruits très décoratifs comme la variété Fruits Violets, Nana ou Chico mais sans intérêt gustatif.
L’arbuste caduc à l’écorce claire déploie des rameaux assez fins légèrement épineux, qui se couvrent d’un joli feuillage allongé à extrémité arrondi rougeâtre au printemps, vert pomme intense en été avant de se parer de magnifiques teintes automnales.
Cet amateur de chaleur, doté d’une croissance lente est malgré tout assez rustique tolérant jusqu’à -15°C, ce qui permet de le cultiver jusqu’en région parisienne. Une situation abritée et ensoleillée permet de profiter de sa floraison éclatante. Il est très peu exigeant et se contente d’un sol argileux, pauvre et sec. Le grenadier à fruits nécessite un long été bien chaud et une bonne humidité du sol pour obtenir des bonnes grenades sucrées.
Port
Fruit
Floraison
Feuillage
Botanique
Ziziphus
jujuba
Abundance
Rhamnaceae
Cicourlier, Dattier de Chine, Guindanlier
Chine