La Clematis Avalanche ‘Blavaal’ est sans doute la plus rustique et la plus fiable des clématites persistantes néo-zélandaises, elle est capable de survivre à de brèves gelées de l’ordre de -8 à -10 °C. Cette variété surprend par l’abondance de sa floraison blanche, évoquant une avalanche de petites marguerites à coeur jaune pâle au début du printemps. Elles éclosent en bouquets sur les deux tiers des rameaux de cette jolie liane buissonnante qui se hisse jusqu’à 3 m de hauteur. Son feuillage fortement découpé habille les arbustes dégarnis en hiver. En pleine terre comme en pots, installez-la au soleil ou à mi-ombre, dans un drainé mais restant frais.
La clématite Avalanche pait partie d’un groupe d’hybrides issus du croisement entre différentes espèces originaires de Nouvelle-Zélande (Clematis forsteri, paniculata, marmoraria), appréciées pour leurs floraisons précoces et massives et leur feuillage fortement découpé, décoratif même en hiver. Ce sont les clématites du groupe cartmanii, appartenant à la famille des Renonculacées. Généralement dioïques, ces plantes portent des fleurs mâles et des fleurs femelles sur des sujets distincts. Les fleurs mâles sont les plus spectaculaires, ce sont celles qui s’épnouissent sur les rameaux de cultivars mâles comme ‘Avalanche’. Pour ses qualités ornementales et ses performances au jardin, cette variété a été distinguée par la Société Royale Horticole en Angleterre.
C’est une plante semi-ligneuse, grimpante ou rampante qui peut couvrir une surface d’environ 3 m par 2 m. Ses rameaux brunâtres se faufilent et se hissent dans les plantes voisines, s’accrochant à leur support par le pétiole des feuilles transformé en vrille. Ils portent des feuilles épaisses, découpées en lobes fortement incisés, de couleur vert foncé, luisantes, pouvant évoquer celles du persil. La floraison a lieu au printemps, généralement en mars-avril, jusqu’en mai selon le climat, pendant plusieurs semaines. Sur les 2/3 supérieurs des rameaux éclosent des grappes de fleurs en étoiles de 2 à 3 cm de diamètre, à 6 pétales, centrées sur un coeur d’étamines jaunes. D’un blanc verdâtre à l’éclosion, les pétales deviennent peu à peu d’un blanc pur.
La clématite Avalanche se plaît en pleine terre dans nos régions clémentes, mais se cultive aussi très bien en pots qu’il sera facile d’hiverner à l’abri des fortes gelées partout ailleurs. On peut aussi bien l’utiliser en grimpante pour garnir de petits supports (treillages, obélisques, arches), qu’en bac ou au-dessus des murets, dont elle retombe en élégantes cascades. Elle peut aussi former un superbe couvre-sol sur un talus bien exposé, avec des clématites herbacées ou un Sollya heterophylla par exemple. Ses rameaux aiment vagabonder dans la végétation des buissons comme le buis, les rosiers, deutzias, ou petits conifères, qui mettent en valeur sa floraison.
Avec sa floraison spectaculaire, la clématite est la reine des plantes grimpantes. Elle escalade les tonnelles et murs et les recouvre d’une multitude de fleurs étoilées. Elle a l’avantage de ne pas prendre de place et d’être adaptée aux petits jardins, tout en y apportant beaucoup de couleur. Avec les différentes variétés, les clématites offrent des floraisons échelonnées de janvier à octobre. Il existe d’innombrables hybrides à grandes fleurs, autant que de variétés à l’aspect plus sobre et naturel.
Les clématites offrent une exceptionnelle diversité, tant dans les formes que dans les couleurs de fleurs : toutes les nuances semblent possibles. Il y a forcément des variétés qui vous feront craquer ! Elles prennent souvent des teintes douces, roses, bleues ou blanches, et se marient facilement aux rosiers, pour composer ensemble un jardin particulièrement romantique ! Les fleurs sont simples, doubles ou semi-doubles, mais peuvent aussi prendre la forme de clochettes. Il existe même des variétés herbacées qui ne grimpent pas. Elles n’ont pas fini de vous surprendre !
Pour autant, c’est une plante capricieuse : elle a besoin de soleil, mais d’avoir le pied à l’ombre, elle nécessite un sol qui reste frais, mais sans excès d’humidité. Sensible à différentes maladies, elle demande un peu d’attention. Elle a aussi besoin d’être taillée, après la floraison pour les variétés précoces, et à la fin du printemps pour les hybrides à grandes fleurs. Si vous la chouchoutez, elle ne manquera pas de vous remercier par sa généreuse floraison.
Ses tiges grimpent sur les pergolas, sur les clôtures, dans les arbres ou contre les murs des maisons, les recouvrant d’une abondante floraison colorée. À la différence du lierre capable d’escalader tout seul les murs, elle a besoin d’un support auquel accrocher ses tiges volubiles. Elle peut aussi être cultivée en pot et apporter ainsi de la couleur à votre terrasse ou balcon !
Port
Floraison
Feuillage
Botanique