Le Nectarinier Morton est une variété auto fertile, à floraison tardive et rustique. Elle produit des brugnons à chair blanche. Ces fruits sont rouges brillants. Ils sont juteux, sucrés, fondants et charnus. La récolte a lieu à maturité début juillet et s’étendra sur 3 semaines. Les brugnons sont différenciés des nectarines par l’adhérence de la chair au noyau. Le brugnon Morton a un noyau semi-libre.
Le nom d’espèce “Persica” a été donné au pêcher que l’on pensait originaire de Perse. En réalité, toutes les formes cultivées sont originaire de Chine septentrionale. Le Nectarinier est issue d’une mutation naturelle du pêcher qui serait survenue au XVIème siècle. Le Nectarinier Morton est une variété récente, mutation américaine du pêcher d’origine asiatique, obtenue aux USA.
Comme bon nombre de fruitiers, le Nectarinier Morton apprécie les sols légers, riches et profonds. Il supporte mal les excès d’eau ainsi que les sols lourds et compacts. C’est un arbre de bonne vigueur, peu sensible à la cloque. Son port étalé traduit un arbre à tronc haut qui possède de nombreuses branches à croissance horizontale, rendant la récolte aisée. Son feuillage caduque est vert franc et dégage une légère odeur d’amande. Ses feuilles sont longues, de 8 à 15 cm sur 3 à 4 cm de large, avec un pétiole court.
Sa floraison rose survient tardivement, fin mars début avril. Cela le rend cultivable dans les zones septentrionales, mais réservez lui tout de même un endroit ensoleillé et protégé des vents. Les fleurs sont hermaphrodites, et auto fertiles.
La fructification aboutit à des fruits de couleur rouge foncé, prêts à être récoltés à partir de début juillet. Cet arbre ne demande pas trop d’entretien. Il supporte les tailles sévères, mais pas chaque année.
La nectarine se déguste crue, cuite, sucrée, salée, flambée, glacée ou déglacée. Elle se marie très bien avec du vin et certaines viandes, comme le canard. On la retrouve dans de nombreuses recettes, notamment de confitures, de compotes, de pâtisseries,…
Arbre fruitier de la famille des Rosacées, le pêcher (Prunus persica) bénéficie de plus de 300 variétés qui se distinguent par leur épiderme, velouté ou lisse, par leur noyau libre ou non, leur chair blanche, jaune ou presque rouge. Très anciennes, locales ou issues d’hybridations, ces variétés de pêches se classent essentiellement en quatre catégories : la pêche classique, la pêche pavie, la nectarine et le brugnon.
Toutes sont originaires d’Asie puis ont transité par la Perse au gré des convois de caravanes pour finalement arriver sur le pourtour méditerranéen où elles ont trouvé un climat favorable à leur culture. Le pêcher apprécie en effet les régions au climat doux, et en particulier le pourtour méditerranéen, où il fructifie en abondance. Ailleurs, il peut pousser mais les gelées printanières tardives risquent de compromettre sa floraison et par là même sa fructification.
La fructification du pêcher peut être compromise par les gelées tardives printanières
Pour autant, le pêcher peut être cultivé au nord de la Loire, en espalier contre un mur exposé au soleil ou en pot. Mais la fructification n’est jamais assurée… On pourra profiter de la jolie floraison blanche ou rose du pêcher qui intervient aux prémices du printemps et jusqu’à la mi-avril suivant le climat.
Doté d’un port étalé, le pêcher pousse dans des sols ordinaires, bien drainés et profonds. De croissance rapide, autofertile, il fructifie pendant 15 à 20 ans. Il aura besoin de tailles régulières et de quelques soins pour prévenir les quelques maladies auxquelles il peut se montrer sujet.
Port
Fruit
Floraison
Feuillage
Botanique
Prunus
Persica
Morton
Rosaceae
Brugnon Morton
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