L’Amandier ou Prunus dulcis Supernova est une obtention européenne autofertile, c’est-à-dire qu’il n’est pas nécessaire de planter un autre amandier à proximité pour obtenir des fruits. Cette sélection se caractérise aussi par une fructification semi tardive et une bonne résistance naturelle aux maladies. Ses fruits de calibre moyen possèdent une coque semi dure, assez facile à casser pour en extraire l’amande. Si on l’apprécie pour ses fruits d’une grande finesse, que l’on récolte en septembre, ce fruitier méditerranéen couvert de fleurs blanches est une parure pour le jardin en fin d’hiver. L’amandier, parfaitement adapté aux jardins méditerranéens, est capable de prospérer dans les terres ingrates, pierreuses, sèches et calcaires.
L’Amandier cultivé (Prunus dulcis) appartient à la famille des rosacées, tout comme les cerisiers ou les pruniers. Il est issu de l’amandier du Caucase, appelé Prunus fenzliana, un arbuste originaire de l’Arménie, de Turquie et d’Iran. Il est cultivé depuis très longtemps sur le pourtour méditerranéen, et depuis quelques dizaines d’années dans de nombreuses régions arides. Pour obtenir des fruits, il est impératif que la floraison ne gèle pas, ce qui cantonne la culture de l’amandier aux zones climatiques gouvernées par un climat de type méditerranéen aux hivers courts : sud de la Chine, sud-ouest de l’Amérique du Nord (Californie), Amérique du Sud (Chili central), Afrique du Sud et Australie.
L’amandier Supernova est issu du programme européen AGRIMED qui l’a mis sur le marché en 1987. C’est un petit arbre au port étalé, à couronne semi-ouverte et ramifiée, qui atteint environ 5 m de hauteur pour 4 m d’envergure à terme. Cette variété commence à produire des amandes dès son jeune âge et peut vivre plus d’un siècle. L’arbre porte des feuilles simples, minces et pointues, mesurant jusqu’à 8 cm de long pour 2.5 cm de large, à marge dentée. Elles sont d’un vert moyen et légèrement lustrée sur le dessus. Le feuillage, caduc, jaunit en automne avant de tomber. La floraison a lieu fin février, sur les rameaux nus. Elle est abondante et légèrement parfumée. Chaque fleur comporte 5 pétales de couleur blanche et mesure environ 3.5 cm de diamètre. Cette floraison produit un nectar d’excellente qualité, très recherché par les abeilles à cette époque de l’année. Elle est suivie par la formation de fruits oblongs couverts d’une peau veloutée de couleur vert-gris doux, mesurant jusqu’à 4 cm de long. En fin d’été, la peau s’assèche et se fend, dévoilant la coque dure qui protège l’amande comestible. La récolte des amandes de Supernova se fait en mai-juin pour les amandes fraîches et en septembre pour les amandes sèches.
Les deux premières années qui suivent sont implantation, l’amandier est sensible au gel, mais ensuite il est assez rustique, jusqu’à -12°C au moins. Cependant, le froid rend sa fructification aléatoire car les fleurs sont très précoces et sensibles au gel. Il est difficile de récolter des amandes au-dessus de la région lyonnaise. C’est en sols secs, caillouteux et calcaires, que l’amandier se plait le mieux, même en plein vent. Cet arbre redoute les terres qui retiennent l’humidité à tel point qu’il peut y dépérir brutalement, en l’espace de quelques jours.
En anatomie végétale, l’amande désigne l’intérieur de la graine. Les fruits du Prunus dulcis sont appelé ainsi car on ne consomme que cette partie. La pulpe qui entoure le noyau n’est pas comestible. Profitez en plus de ce fruit délicieux de sa floraison odorante annonciatrice du printemps.
Ah le doux parfum des amandiers qui annonce le printemps… Premier arbre à fleurir, l’amandier (Prunus dulcis syn. Prunus amygdalus) se couvre de petites fleurs d’un joli blanc rosé dès le mois de janvier ou février. Des fleurs très nectarifères qui se veulent une véritable aubaine pour les insectes pollinisateurs fraîchement sortis de leur torpeur hivernale. Ensuite apparaissent les feuilles.
Entre fin juillet et octobre, l’amandier produit des drupes au toucher velouté qui cache un trésor : les fameuses amandes dont on fait mille usages, culinaire, cosmétologique, médicinal, mobilier…
L’amandier annonce le printemps par sa floraison précoce mais sujette aux gelées tardives
Arbre de la famille des Rosacées, l’amandier est certainement originaire de l’Asie. Connu dès la plus haute Antiquité, il est cité dans l’Ancien Testament et se retrouve sur des peintures anciennes à Pompéi. Introduit en Italie dès le IIIe siècle, il ne parvient dans le sud de la France qu’au XVIe siècle où il s’est parfaitement acclimaté. Il est devenu au fil des siècles un des arbres emblématiques de la région aixoise, grâce aux délicieux calissons.
Si l’amandier sauvage produit des amandes amères, très chargées en amygdaline, les nombreuses sélections horticoles et la domestication de l’arbre ont permis de créer de nombreuses variétés d’amandier aux amandes douces.
Doté d’un port étalé qui s’arrondit avec l’âge et d’un tronc raboteux, l’amandier constitue un bel arbre d’ornement.
Port
Fruit
Floraison
Feuillage
Botanique
Prunus
dulcis
Supernova
Rosaceae
Horticole